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Comment réduire sa consommation électrique ?

Les énergies fossiles actuellement utilisées (pétrole, charbon, gaz, etc.) sont en partie responsables du réchauffement climatique et comportent des risques pour la santé et l’environnement. Par ailleurs, ces ressources ne sont pas inépuisables et vont se raréfier. L’avenir de l’humanité est donc aux énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, géothermie, etc.) dont l’empreinte écologique est minimale.
 
De plus, le monde a besoin d’importantes économies d’énergie. Pour éviter un changement climatique catastrophique, les émissions des gaz à effet de serre doivent être réduites de 80 à 90% d’ici 2050. Economiser l’énergie constitue une partie importante de la solution (40%) via les actions suivantes : des habitations mieux isolées, des appareils électroménagers et voitures économes en énergie, une alimentation durable et, avant tout chose, des changements de comportements. Avec un peu de bon sens, vous pouvez déjà épargner quelques tonnes de gaz à effet de serre dans votre maison.


L’étiquette énergie

À la suite de différentes directives européennes (92/75/CEE, 94/2/CE, 95/12/CE, 96/89/CE, 2003/66/CE, etc.), la plupart des appareils électroménagers, les ampoules électriques et les voitures (pas dans tous les pays pour l'instant) doivent avoir une étiquette-énergie (ou étiquetteÉnergie).
 
L'efficacité énergétique de l'appareil est évaluée en termes de classes d'efficacité énergétique notées de A++ à G. La classe A++ étant celle au rendement optimum, G la moins efficace.
 
Les étiquettes fournissent également d'autres informations utiles au client, l'aidant dans son choix entre différents modèles. En 2007 toutes les catégories d'appareil ne comportent pas encore les classes A+ et A++. Milieu 2007, la catégorie réfrigérateur A++ ne semblait pas être commercialisé.


L’électroménager : conseils, trucs et astuces pour réduire sa consommation d’énergie
 
L'Étiquette pour l’électroménager


Les étiquettes-énergie comprennent au moins quatre parties :
 
Les références de l'appareil : dans cette partie, figure les références précises de l'appareil, du modèle et du fabricant.

La classe énergétique : un code couleur associé à une lettre (de A++ à G) qui donne une idée de la consommation d'énergie d'un appareil électroménager.

Consommation, efficacité, capacité, etc : cette partie regroupe divers informations suivant le type d'appareil.

Le bruit : le bruit émis par l'appareil est inscrit en décibels.


Réfrigérateurs et congélateurs
 
Voici l'échelle des indices d’efficacité énergétique, cet indice est calculé pour chaque appareil à partir de sa consommation et du volume des compartiments, tout en prenant en compte le type d'appareil. Cet indice n'est donc pas exprimé en kWh.

   A++   <30
   A+     <42
   A       <55
   B       <75
   C       <90
   D       <100
   E       <110
   F       <125
   G      >125


De plus on retrouve sur l'étiquette :
 
La consommation d’énergie en kWh/an.
La capacité de denrées fraîches en litres pour les réfrigérateurs et appareils combinés.
La capacité de denrées congelées en litres pour les congélateurs et appareils combinés.
 
Pour cette catégorie (et cette catégorie seulement), il existe également un label Energy+, pour les appareils encore plus économes que les appareils de catégorie A (catégories A+ et A++).
 
Ils représentent 25 % de votre consommation d’électricité.
 
Pour l’achat d’un nouveau réfrigérateur ou congélateur, optez pour un modèle économe en énergie. Les réfrigérateurs âgés de plus de 10 ans consomment inévitablement plus d’énergie que les nouveaux modèles. Nous vous conseillons de les remplacer, pour autant que le nouvel appareil soit de classe A+ ou A++.
 
Conseils d'utilisation :
 
Evitez de placer le frigo à côté d'une source de chaleur (four, cuisinière ou chauffage) pour ne pas provoquer de surconsommation.


Installez votre congélateur ou surgélateur dans les pièces les plus froides (garage ou cave).
 
Ne placez jamais d’aliments chauds dans le réfrigérateur, laissez-le d’abord refroidir jusqu’à température ambiante
 
Les appareils à froid ventilé sont énergivores et ne sont utiles qu’en climat très humide, pour éviter la formation de givre.
 
Pensez à bien régler la température : 5°C suffisent à la conservation dans un réfrigérateur, et –18°C dans un congélateur. Chaque degré de moins consomme 5 % d’énergie de plus.

Vous pouvez installer un thermomètre pour congélateur/réfrigérateur afin de contrôler la température. Ce type de thermomètre est en vente à partir de 2 €.
 
Evitez de surcharger votre frigo : cela augmente la consommation d’énergie et diminue la durée de conservation des aliments (l’air froid circule moins bien).
 
Evitez de laisser la porte ouverte, pensez à ce que vous allez prendre dans votre réfrigérateur avant de l’ouvrir.
 
Vérifiez régulièrement l’étanchéité des joints des portes : si votre appareil commence à givrer trop rapidement, cela peut être le signe qu’il fuit.
 
Veillez à laisser suffisamment d’espace entre l’appareil et les parois environnantes. Le condensateur émet de la chaleur et l'air doit pouvoir circuler convenablement pour assurer une bonne réfrigération.
 
Pensez à dégivrer vos appareils complètement tous les 3 mois : 2 millimètres de glace augmentent la consommation d’énergie de 10 % !
 
 
Lave-linge
 
Pour le lavage l'échelle d’efficacité énergétique est calculée pour une lessive sur le cycle « blanc » à 60°C et ramenée à 1 kg de linge. L'unité est donc kWh/kg de linge.

   A    <0,19
   B    <0,23
   C    <0,27
   D    <0,31
   E    <0,35
   F    <0,39
   G    >0,39


Des appareils A+ sont apparus dans cette catégorie (lave-linge, sèche-linge à échangeur de température)
 
De plus on retrouve sur l'étiquette :
 
La consommation d’énergie en kWh/cycle.
L'efficacité de lavage classée de A à G.
L'efficacité d’essorage classée de A à G.
La vitesse d'essorage en tr/min.
La capacité du tambour en kg.
La consommation d'eau en litre.
Le type de séchage (condensation ou évacuation) pour les sèches-linge et appareils combinés.
Le bruit pour le lavage en dB(A).
 
Un lave-linge consomme beaucoup d’eau et d’énergie. Les coûts liés à la consommation d’énergie et d'eau du lave-linge pour une période d'utilisation de 15 ans s'élèvent à 1400 euros dans une maison familiale. Choisissez un lave-linge performant et économe.
 
La majeure partie de l’énergie qu’un lave-linge consomme sert à chauffer l’eau. Une machine de type « hotfill » est un lave-linge spécial équipé d’un raccordement pour l’eau chaude et d’un raccordement pour l’eau froide qui, grâce à cela, peut être directement raccordé à l’arrivée d’eau chaude. L’eau peut donc être chauffée via du gaz, mazout ou de l’énergie solaire, au lieu de l’électricité.
 
Il existe encore une autre possibilité de chauffer l’eau via du gaz, mazout ou énergie solaire. Cela se fait via un appareil connecté en avant du lave-linge. Cet appareil permet le mélange de l’eau chaude issue d’un chauffe-eau avec de l’eau froide de façon à obtenir la température souhaitée par le lave-linge.
 
Optez pour un modèle qui consomme peu d’eau. De plus, vous pouvez utilisez de l’eau de pluie pour votre lessive
 
Remplissez complètement votre machine avant de la lancer, sans exagérer cependant. La capacité maximale qui est indiquée par le fabricant représente le poids en kg de linge sec. Une règle facile à retenir est qu’il faut laisser la place d’un poing au dessus du linge. Quand le tambour n’est pas rempli, n’oubliez pas d’enclencher la touche « demi-charge ».
 
Lavez le linge nécessitant une température élevée à 60°C et non à 90°C. Des températures inférieures associées à des durées de lavage plus longues permettent d'obtenir un résultat de lavage identique pour une consommation d'énergie plus faible et ménagent également les textiles. D’une manière générale, préférez les programmes à basses températures, un cycle à 30°C ou à 40°C, consomme trois fois moins d'énergie qu'un cycle à 90°C.
 
Choisissez les programmes économiques pour le linge peu sale puisque, dans ce cas, il n'est pas nécessaire de procéder à un prélavage.
 
Nettoyez régulièrement le filtre en le mettant sous l'eau et contrôlez régulièrement les joints.
 
Enlevez le surplus de calcaire. Une cuillère de bicarbonate de soude dans le bac à détergent ralentit la création de calcaire. Si votre eau est calcaire, pour éviter que votre machine ne s'entartre, faites, 3 fois par an, un lavage à vide à 60°C avec un détartrant pour lave-linge. C'est plus économique et beaucoup plus efficace que les pastilles anti-calcaire.
 
Minimisez l’usage du séchoir électrique. Si vous en achetez un, préférez un appareil de classe A et optez également pour un lave-linge qui essore votre linge au maximum (1400 tours/minute minimum). Un essorage efficace dans votre lave-linge réduira la consommation de votre séchoir de 20 à 25%).
 
Utilisez des produits respectueux de l’environnement

Sèche-linge
 
Pour le séchage l'échelle d’efficacité énergétique est calculée pour le séchage sur le cycle « blanc sec » et ramenée 1 kg de linge. L'unité est donc kWh/kg de linge.

   A    <0,55
   B    <0,64
   C    <0,73
   D    <0,82
   E    <0,91
   F    <1,00
   G    >1,00


Ces appareils sont de gros consommateurs d’énergie. Si on peut s’en passer, la corde à linge reste la solution la plus écologique et la moins chère ! Cependant, en choisissant des modèles performants et en respectant certaines règles d’utilisation, il est possible de diminuer les coûts engendrés par les sèche-linge.
 
Si vous disposez d’une sortie d’évacuation, optez pour un séchoir à évacuation. Les appareils fonctionnant au gaz sont les plus économes. Ils consomment 10 fois moins d’électricité, permettent de réduire de 60 % la facture d’énergie (électricité + gaz) et sèchent le linge à une vitesse supérieure de 40 % par rapport à un sèche-linge électrique ordinaire.
 
Pour les sèche-linge à condensation, ne nécessitant pas d’évacuation, les modèles avec pompe à chaleur sont à privilégier. Seuls ces sèche-linge atteignent une efficacité énergétique de classe A.
 
Quelques conseils d’utilisation :
 
Pensez à nettoyer régulièrement, de préférence après chaque utilisation, le filtre anti-peluches, sans eau. La circulation d'air ne sera que meilleur et vous favoriserez l'échange thermique air/résistance (économie d'énergie et meilleur rendement).
 
 
Lave-vaisselle
 
L’efficacité énergétique est calculée pour 12 couverts, c'est donc sa consommation pour laver ces 12 couverts. Cet indice est donc exprimé en kWh pour 12 couverts.

   A    <1,06
   B    <1,25
   C    <1,45
   D    <1,65
   E    <1,85
   F    <2,05
   G    >2,05

De plus on retrouve sur l'étiquette :


La consommation d’énergie en kWh/cycle.
L'efficacité de lavage classé de A à G.
L'efficacité de séchage classé de A à G.
Le nombre de couverts.
La consommation d’eau en l/cycle.
 
Quelques conseils d’utilisation :
 
Préférez les programmes à températures basses (60°C) : vous économiserez 30 % d’énergie par rapport à un lavage à 90°C.
 
Pensez à nettoyer régulièrement le filtre : vous augmenterez sa durée de vie et vous diminuerez sa consommation d’énergie.
 
Utilisez des produits respectueux de l’environnement
 
 
Four / Micro-ondes
 
On retrouve sur l'étiquette :
 
L'efficacité classé de A à G.
La consommation d’énergie (four conventionnel) en kWh.
La consommation d’énergie (four à air pulsé) en kWh.
Le volume de l’appareil en litre.
Le type (petit/moyen/grand).
 
Un four à micro-ondes consomme autant, voir plus, qu’un four classique.
 
Réservez de préférence le four à micro-ondes au réchauffage, plutôt qu’à la cuisson.
 
Evitez son utilisation pour des aliments contenant beaucoup d’eau ou cuisant dans de l’eau (comme les légumes), ainsi que pour les grosses portions.
 
Méfiez-vous des fours à pyrolyse très gourmands en énergie et préférez les fours à gaz, plus économes en énergie.
 
Ouvrez votre four le moins souvent possible pendant la cuisson et jamais lors du préchauffage, car vous perdez à chaque fois plusieurs degrés.
 
Le préchauffage est souvent superflu : deux minutes à 70°C suffisent.
 
Décongelez à l’avance vos aliments à l’air libre (ou dans le frigo : vos aliments vont ainsi décongeler tout en réduisant la consommation du frigo !) : vous économiserez ainsi la consommation du four à micro-ondes.
 
 
Le chauffage : conseils, trucs et astuces pour réduire sa consommation d’énergie
 
Eau chaude
 
Prenez une douche plutôt qu'un bain. Ainsi, vous pouvez économiser jusqu’à 50% d’énergie.
 
Prenez des douches plus courtes.
 
Installez un pommeau de douche économique.
 
Si vous aménagez une nouvelle douche, vous pouvez installer un échangeur thermique pour douche. Avec ce système, vous pouvez récupérer la chaleur de l’eau de votre douche qui, sinon, part directement dans les égouts. 2 systèmes sont disponibles : un placé verticalement et donc uniquement prévu pour les douches des étages supérieurs, et un autre installé horizontalement dans le bac de douche ; ce système convient donc bien pour le rez de chaussée.
 
Installez un chauffe-eau au gaz naturel qui produit de l’eau chaude selon vos besoins plutôt qu’un appareil électrique chauffant en permanence.
 
Installez votre chauffe-eau à proximité des points de sortie d’eau : moins il y aura de canalisations, moins vous perdrez de chaleur au fil du parcours de l’eau. De plus, isolez les conduites d’eau chaude.
 
Chauffe-eau solaire
 
Si vous devez renouveler votre chauffe-eau, envisagez l’achat d’un chauffe-eau solaire : il satisfera 40 à 80 % de vos besoins en eau chaude (selon votre situation et consommation), voire 100 % l’été. C’est un système fiable, non polluant et rentable à terme, même sous nos latitudes moyennement ensoleillées.
 
Le prix d’une installation de chauffe-eau solaire standard est situé entre 1 500 et 3 000 € en fonction de la puissance souhaitée (proportionnelle au nombre d’habitants du foyer).
 
 
Chauffage / Climatisation
 
Vos besoins en chauffage sont étroitement liés à l’architecture et l’isolation de votre maison. Si vous construisez ou rénovez une maison, vous pouvez réduire ces besoins en optant pour une conception écologique. N’hésitez pas à consulter un architecte spécialisé
 
Choisissez un système de chauffage performant. Demandez conseil à un spécialiste de l’énergie. Une chaudière de plus de 15 ans est très certainement dépassée.
 
Faites vérifier vos appareils de chauffage au moins une fois par an (chaudière, chauffe-eau, cheminée, poêle) : vous économiserez de l’énergie et de l’argent, et vous augmenterez leur longévité.
 
Pour économiser jusqu'à 25 % d’énergie, pensez à installez un système de régulation à votre chauffage central : thermostat avec programmateur et/ou vannes thermostatiques et/ou aquastat :
 
Un thermostat d’ambiance permettra de programmer la température.
Les vannes thermostatiques permettent de réguler le chauffage en fonction de chaque pièce. Leur placement est rentabilisé en moins de deux ans. Evitez toutefois de les placer dans la pièce où se trouve le thermostat car ceci peut perturber son fonctionnement.
L’aquastat est un thermostat de chaudière qui permet de régler la température de l’eau en fonction de la température extérieure.
 
Adaptez la température à votre activité : 20°C suffisent dans le séjour, 18 dans les chambres (et 16°C la nuit pour un bon sommeil). Pendant la journée, baissez le chauffage d’un degré partout, cela vous permet d’économise au moins 5% d’énergie. Pour la nuit, réglez les pièces de vie à une température de 13 à 15 °C.
 
Baissez le chauffage quand vous aérez une pièce, quand vous sortez, et dans les pièces orientées vers le soleil.
 
Placez des panneaux réfléchissants derrière les radiateurs, qui renverront ainsi mieux la chaleur vers la pièce. Vous pouvez ainsi réduire les pertes de chaleur de 70 %.
 
Evitez de couvrir vos radiateurs et vos convecteurs, cela réduit leur capacité de 10 %. Ceci vaut particulièrement pour les appareils se trouvant dans la même pièce que le thermostat d’ambiance.
 
Fermez vos rideaux le soir, cela donne lieu à une économie d’énergie de 5%.
 
Placez des bandes isolantes pour calfeutrer les vieilles fenêtres ou portes extérieures non jointives. Grâce à cela, vous pouvez économiser autour de 2% d’énergie par fenêtre.
 
Evitez la climatisation : elle peut augmenter votre facture d'électricité de 30 %. Préférez l'installation de protections solaires (volets, pare-soleil, humidificateur, etc.)
 
Un appareil énergivore souvent oublié est le circulateur (pompe de chauffage). Ceux-ci représentent 5 à 10% de la facture d'électricité des ménages. La dernière génération de circulateurs consomme jusqu’à 60% moins d’énergie que les modèles plus anciens. De plus, beaucoup de pompes de circulation sont très surdimensionnées. En choisissant une pompe à haut rendement de classe énergétique A du label européen et bien dimensionnée, vous pouvez économiser jusqu’à 90% d’énergie 
 
Isolation
 
30 % de la chaleur d’une habitation est perdue via le toit, 22% par les fenêtres, 22% également par les murs, 13% via la ventilation et encore 10% par le sol. L’isolation du toit et des vitrages à haut rendement d’isolation sont donc les investissements les plus rentables dans une maison existante.
 
Vérifiez aussi les joints des fenêtres et calfeutrez-les s’ils ne sont plus assez étanches, à l’aide de bandes isolantes par exemple.
 
 
La cuisson : conseils, trucs et astuces pour réduire sa consommation d’énergie
 
Utilisez des couvercles : vous réduirez votre consommation d’énergie de 50 % et vous gagnerez du temps.
 
La cocotte-minute vous permet de réaliser un gain de 40 à 70 % en temps et en énergie.
 
Privilégiez une cuisinière au gaz naturel qui consomme, en moyenne, deux fois moins d’énergie qu’une cuisinière électrique.
 
Nettoyez régulièrement les plaques et les brûleurs, et vérifiez les tuyaux d’alimentation en gaz de votre cuisinière.
 
Utilisez des récipients à fond plat, de même diamètre que vos plaques. Adaptez votre feu si vous possédez une cuisinière à gaz.
 
Si vous cuisinez à l’électricité, préférez des plaques à induction, plus chères à l’achat mais qui consomment jusqu’à 40 % d’électricité de moins que les plaques classiques.
 
Eteignez vos plaques électriques quelques minutes avant la fin de la cuisson, car elles continuent de chauffer 15 minutes après leur extinction.
 
 
L’éclairage et la lumière : conseils, trucs et astuces pour réduire sa consommation d’énergie
 
Veillez à éteindre la lumière en quittant une pièce.
 
Si vous vous installez près des fenêtres pour lire ou travailler, vous profiterez de la lumière naturelle.
 
Privilégiez aussi les teintes qui réfléchissent la lumière. L’éclairage d’une pièce peinte dans une couleur claire nécessite des lampes de puissance moindre.
 
Privilégiez des ampoules fluocompactes ("basse consommation ou à économie d’énergie") ou mieux encore des ampoules à LEDs. Elles sont un peu plus chères à l’achat mais beaucoup plus économiques à l’usage. Elles consomment entre 5 et 15 fois moins que les ampoules classiques et durent 12 à 15 fois plus longtemps si elles sont de bonne qualité.
 
 
Les tubes dits « néon » récents sont aussi économiques que des ampoules à basse consommation.
 
Limitez l'utilisation des lampes halogènes et à incandescence très énergivores.
 
Eliminez la poussière de vos sources lumineuses, vous améliorerez leur flux lumineux.
 
Vu leur consommation en veille (stand-by), pensez à éteindre la veille de tous les appareils ou à placer une multiprise à interrupteur. La consommation en veille des appareils peut constituer 10% de votre consommation d’électricité.
 
Débranchez les chargeurs dès que les appareils sont chargés (gsm, batteries, etc.).
 
 
Les ampoules à LEDs
 
Les dernières générations d’ampoules à LEDs offrent une luminosité, 7 à 8 fois supérieure à celle des lampes à incandescence, sans émissions nocives pour l’environnement. Elles offrent une excellente résistance mécanique (chocs, écrasement, vibrations) et ont l’avantage d’avoir une très faible consommation électrique (quelques dizaines de milliwatts) rendue possible grâce à un très bon rendement. La technologie LED de haute puissance permet de réaliser des économies allant de 50% à 80%.
 
La durée de vie d’une ampoule à LEDs est beaucoup plus longue qu’une lampe à incandescence classique ou même qu’une lampe fluorescente (50 000 à 100 000 heures contre 6 000 à 15 000 heures pour les fluorescentes et au maximum un millier d’heures pour les lampes à incandescence).
 
Les ampoules à LEDs ne craignent pas la poussière et ne jaunissent pas. Leur Indice de rendu des couleurs (IRC) est très supérieur à la technologie incandescente.
 
Elles ont une taille beaucoup plus petite que les lampes classiques. Ainsi, en assemblant plusieurs LED, il est possible de réaliser des éclairages avec des formes novatrices.
 
Atout non négligeable en matière de sécurité, par rapport aux systèmes lumineux classiques, leur inertie lumineuse est quasiment nulle. Elles s’allument et s’éteignent en un temps très court et atteignent immédiatement leur intensité lumineuse nominale.
 
Les ampoules à LEDs ont faible dégagement de chaleur. Au regard de leur puissance, les LEDs classiques 5 mm ne chauffent presque pas et ne brûlent pas les doigts.
 
Les ampoules fluocompactes "basse consommation" ou "à économie d’énergie"
 
On peut toujours remplacer une lampe à incandescence par une ampoule fluocompacte de 9, 11 ou 15 watts. Elles ne consomment pas seulement cinq fois moins d'électricité que les ampoules ordinaires pour produire la même quantité de lumière: elles dégagent cinq fois moins de chaleur devant les yeux.
 
Les ampoules fluocompactes, ou lampes fluorescentes compactes (LFC), sont une alternative aux ampoules traditionnelles. Durables et économes, elles éclairent davantage que les ampoules incandescentes et proposent de nombreux avantages :
 
Culots standard à vis ou a baïonnette.
Durée de vie largement supérieure à celle ces ampoules incandescentes (6 000 à 12 000 heures soit environ 5 à 6 ans, contre 6 mois pour une source a incandescence).
Consommation ultra réduite : environ 75% de moins que les ampoules à incandescence ordinaires (un ampoule à incandescence gaspille plus de 10% de l'électricité en chaleur, et 80% avec le rayonnement infrarouge, la fluocompacte seulement 25%).
Une fluocompacte de 25 watts a la même intensité lumineuse qu'une ampoule ordinaire de 80 à 100 watts.
 
Durant sa vie, une seule ampoule fluocompacte de 20 W permet une économie de 1000 kWh, évitant ainsi :
 
Les émissions polluantes (l’équivalent de 60 kg de gaz carbonique et 0,4 kg d’oxyde de soufre).
La génération de déchets liés à la production d’énergie correspondante (l’équivalent de 150 cm3 de déchets nucléaires).
La consommation inutile de ressources fossiles (une centrale électrique classique devrait consommer 210 litres de fioul domestique pour produire les 1000 kWh économisés).
 
Les ampoules à incandescence
 
Elles transforment moins de 5% de l'électricité en lumière: 95% est dégagé en chaleur. En revanche, le luminaire qui les abrite peut être bon marché: un simple interrupteur suffit à le faire fonctionner. On est ainsi sûr que la lampe ne consomme rien une fois éteinte. Choisir des ampoules qui diffusent leur lumière de manière directionnelle (genre spot). Une bonne ampoule spot de 40 watts peut éclairer bien mieux qu'une ampoule poire ordinaire de 60 watts - surtout si elle est brunie par la saleté.
 
Les ampoules halogènes basse tension
 
Leur rendement lumineux est meilleur que celui d'une ampoule ordinaire, mais bien moins bon que celui d'un tube fluorescent. Ce type d’ampoule nécessite un transformateur pour faire passer la tension de la prise de 230 Volts à 12 Volts. Ce n'est pas parce que la lampe est "basse tension" qu'elle consomme moins d'électricité. La consommation est au moins aussi grande que la puissance de l'ampoule (en watts), à laquelle il faut ajouter les pertes d'énergie du transformateur.
 
Prise transfo ? Prise ballast ?
 
Sur certains modèles de lampe halogène basse tension et de lampe à tube lumineux, le transformateur (ou le ballast) forme un bloc avec la prise. Il est donc placé avant l'interrupteur: même éteinte, la lampe de bureau peut consommer quelques watts.
La plupart des modèles dont le transformateur est intégré dans le pied ne consomment rien lorsqu'ils sont éteints. Mais il y a, hélas, des exceptions... Un wattmètre permet de le vérifier. On peut aussi placer sa main sur le transformateur (lorsque la lampe est éteinte depuis longtemps) pour voir s'il dégage de la chaleur.
 
Tube fluorescent coudé 11 watts
 
Avec seulement 11 watts, le tube lumineux coudé en U diffuse autant de lumière qu'une ampoule de 60 watts. Avec un ballast électronique, le tube lumineux aura une longue vie, pas de clignotements à l'allumage, ni de vibrations lumineuses. Le tube peut être choisi en fonction de sa température de couleur et de son IRC (Indice de Rendu des Couleurs).
 
Tube des années 1950
 
D'un gros diamètre de 38mm, il est alimenté par un starter et un ballast ordinaires - d'où ce clignotement au démarrage et cette vibration lumineuse durant le fonctionnement qui peut déranger certaines personnes. Sa lumière a un mauvais IRC (Indice de Rendu des Couleurs) qui donne un teint blafard. Sa température de couleur éclaire la pièce d'une lumière glaciale. Ce genre d'éclairage est toujours en vente, mais il faut le réserver pour les lieux où l'on ne séjourne pas longtemps.
 
Tube des années 2000
 
D'un diamètre très fin de 16mm, il est équipé d'une alimentation électronique: pas de clignotements au démarrage, pas de vibrations et une consommation électrique beaucoup plus faible qu'un starter et ballast ordinaires. Bien choisi, il offre un très bon IRC (Indice de Rendu des Couleurs) et une température de couleur adaptée au travail de bureau. Son rendement lumineux et sa durée de vie sont excellents. De plus - à condition d'utiliser un ballast électronique réglable - il est possible de moduler sa luminosité.
 
Petites lumières …
 
Un bureau plongé dans la nuit permet de constater la quantité d'appareils en fonctionnement ou en attente de fonctionnement. Au total, cela peut représenter des dizaines de watts. Ne pas hésiter à éteindre puis débrancher les appareils qui ne servent pas souvent, tels le scanner ou le graveur de CD: il n'est pas nécessaire qu'ils soient mis sous tension chaque fois qu'on utilise l'ordinateur (voir "consommation cachée" un peu plus bas) .
 
En veille : En attente, prêt à fonctionner. Et pourtant, il peut se passer des heures avant que l'on s'en serve. Ne pas oublier qu'un appareil en attente tire de l'électricité, et que ses composants électroniques chauffent et s'usent. En été, un équipement informatique de ce genre participe à chauffer le bureau. Y penser avant de songer à la climatisation.
 
Tous débranchés d'un coup : Même lorsqu'on les éteint avec leur bouton, la plupart des ordinateurs et périphériques informatiques continuent de tirer un peu d'électricité "en cachette" - surtout s'ils datent un peu et sont bon marché. On parle de consommation cachée.
 
Le seul moyen de les éteindre vraiment, c'est de les débrancher - ou de couper leur alimentation à l'aide d'une prise multiple (après les avoir éteints avec leurs boutons respectifs). Cela réduit leur vieillissement et les protège des surtensions toujours possibles du réseau électrique.
 
Consommation cachée
 
Beaucoup d'appareils électroniques, ainsi que certaines lampes munies d'un transformateur ou d'un variateur, consomment un peu d'électricité même lorsqu'on les croit éteints. C'est-à-dire même si le témoin qui indique la mise sous tension n'est pas allumé.
 
Cette consommation "cachée" existe parce que l'interrupteur principal se trouve après le transformateur. Le transformateur reste ainsi sous tension et consomme de l'électricité. Il dégage aussi de la chaleur qu'on peut souvent détecter en plaçant sa main sur l'appareil. Dans ce cas, le seul moyen de faire cesser la consommation d'électricité est de retirer la fiche (ou de brancher l'appareil sur une multiprise comportant un interrupteur).
 
Lorsque l'interrupteur est placé avant le transformateur, il coupe complètement l'alimentation électrique et l'appareil ne consomme plus rien lorsqu'on l'éteint.
Faire la chasse aux veilleuses
 
On peut facilement agir sur les consommations « cachées »: la plupart des appareils électroménagers sont en effet équipés d’un mode "stand-by" qui les maintient en veille lorsqu’ils ne fonctionnent pas à proprement parler. Comme, par exemple, l’horloge de programmation du percolateur ou du four, le mode veille de la télévision et du magnétoscope, les transformateurs basse tension, les chaînes hi-fi, etc.
 
Ces consommations cachées, en s’additionnant, peuvent s’élever jusqu’à 1.000 kWh/an dans un ménage bien équipé, ce qui représente une dépense de 150 Euros /an au tarif normal.
 
Eteignez donc complètement vos appareils. C'est très simple : branchez-les sur un multiprise équipé d'un interrupteur.
 
 
L’écran d’ordinateur : conseils, trucs et astuces pour réduire sa consommation d’énergie
 
En travail
 
A surface d'affichage égale, un écran plat consomme deux fois moins d'électricité qu'un écran cathodique (l'écran encombrant), et dégage en conséquence moins de chaleur. De surcroît, il émet moins de rayonnements électromagnétiques et conserve plus longtemps sa qualité de lumière et de contraste. Un bon écran de 17" consomme environ 30 watts. Mais certains modèles tirent deux fois plus d'électricité. La consommation augmente proportionnellement à la surface d'affichage.
 
Ecran de décor ou économiseurs d’écran
 
Appelés "économiseurs d'écrans", ces programmes servaient à l'origine à afficher une image sombre et mouvante pour éviter qu'un affichage fixe finisse par laisser une marque permanente sur le revêtement phosphorescent des écrans. Ces programmes n'économisent pas d'électricité et n'ont plus d'utilité technique avec les écrans plats. Au contraire, les animations complexes sollicitent le processeur de l'ordinateur et consomment davantage d'électricité.
 
Vraiment en veille ?
 
Un écran noir peut consommer presque autant d'électricité qu'un écran en fonction. Car, le plus souvent, la veille ne consiste qu'à afficher une image noire. La mise en "vraie" veille (appelée souvent "stand-by") dépend des réglages de l'ordinateur. Sur PC, voir sous "Propriétés d'affichage/Ecran de veille". Sur Mac, voir sous "Préférences du système/économiseur d'énergie". Un bon écran plat de 17" ne consomme qu'un seul watt lorsqu'il est en veille profonde.
 
Bouton Off
 
Aussi curieux que cela puisse paraître, tous les modèles d'écran ne sont pas éteints lorsqu'on croit couper leur alimentation en appuyant sur le bouton OFF. Beaucoup ont une consommation cachée: ils continuent de soutirer quelques watts d'électricité, généralement entre 0,5 et 3 watts. Mais on en trouve certains qui "volent" plus de 10 watts!
 
Débranché
 
Là, on est sûr que l'écran ne consomme plus d'électricité. Et qu'il ne risque pas de subir de dégâts suite à une surtension sur le réseau électrique. Pour le déconnecter, et éviter d'endommager fiche et prise avec des débranchements quotidiens, on gagnera à le brancher sur une barrette multi-prises munie d'un interrupteur (qui accueillera aussi l'ordinateur, l'imprimante, le modem, etc.)
 
 
Publications Ademe (sources Ademe) : conseils, trucs et astuces pour réduire sa consommation d’énergie
 
Maîtrisons l'énergie en faisant le plein d'économie
 
Pour encourager ceux qui hésitent encore à agir pour la planète, l’ADEME et la Fondation Nicolas Hulot proposent le guide « Maîtrisons l’énergie en faisant le plein d’économies ».
 
L’énergie représente en effet un poste de plus en plus important dans les dépenses familiales.
 
Les efforts de chacun doivent donc s’orienter vers une sobriété énergétique, bénéfique tant pour la planète... que pour notre porte-monnaie.
 
C'est pourquoi ce guide identifie une quinzaine de bonnes pratiques permettant de réduire la consommation d’énergie, en termes de chauffage, d’habitat, d’équipements de la maison et de déplacements. Chaque solution est illustrée de chiffres permettant de rendre très concrètes les économies réalisées sur l’année.